lundi 16 mai 2011

Témoignage Assurance Dépendance PREDICA du CREDIT AGRICOLE

Ma mère a souscrit un contrat assurance dépendance auprès de PREDICA en 2001 et versé à ce titre une cotisation pendant 9 ans.

Lorsque ma Mère a été malade et qu’il a été décelé chez elle un cancer en septembre 2008, elle a tout à fait légitimement fait appel à son assurance Dépendance.

PREDICA a une première fois refusé sa prise en charge au motif que sa situation ne répondait pas à la définition de la dépendance énoncée dans les conditions générales du contrat, sans autre explication.

Pourtant, Ma Mère était âgée de 76 ans et atteinte d’un cancer…

Ma Mère a formulé une nouvelle demande en juillet 2009.

Après de nombreuses demandes de documents complémentaires et une lenteur invraisemblable pour traiter son dossier. Ma Mère a finalement été examinée par un médecin conseil, qui a constaté qu’elle appartenait au groupe 4 de la définition contractuelle de l’état de dépendance, et qu’elle avait besoin d’une assistance partielle d’une tierce personne.

Par courrier de décembre 2009, PREDICA a néanmoins à nouveau refusé le bénéfice à son profit du contrat d’assurance considérant l’état de santé de Ma Mère comme non consolidé.

A la suite d’une réclamation formulée par moi même, en janvier 2010 et une nouvelle demande de prise en charge, PREDICA a reconnu que l’état de santé de Ma Mère devait être reconnu comme appartenant au groupe 5 à compter du 2 septembre 2009, ce alors que Ma Mère était dans un état particulièrement grave, ayant subi plusieurs chimiothérapies et ayant été hospitalisée à plusieurs reprises.

Ce faisant vous avez versé la somme de XXX € sans aucune explication.

Ma Mère est décédée le 4 mai 2010

En pratique ma Mère aurait du pouvoir bénéficier :

- d’une rente dès 2008 ;

- le capital équipement pour pouvoir adapter son logement à ses besoins et son handicap étant précisé que l’hôpital était favorable à son retour à domicile au mois d’avril 2010.

En l’absence de cette aide et de cette assistance contractuellement prévues, le retour au domicile de Ma Mère n’a pu être envisagé compte tenu de ses revenus modestes, malgré l'avis favorable de l’hôpital.

La carence de PREDICA a largement contribué à la détérioration de son état mental et de façon générale à la dégradation de son état de santé, ce qui a parallèlement affecté sa fille qui n’avait pas les moyens financiers d’organiser son retour à domicile.

En résumé, ma Mère a, pendant 9 ans, versé 10% de ses revenus globaux à PREDICA pour ne bénéficier d’aucune assistance de son vivant.

C'est finalement, les contribuables qui ont participé à compenser les négligences du CREDIT AGRICOLE

Les négligences de PREDICA sont manifestes et le fait que PREDICA ait accordé le 4 mai 2010 le bénéfice des prestations à compter de septembre 2009 alors qu'ils avaient  transmis un refus de prise en charge en décembre 2009 en est la meilleure preuve.

Je vous laisse juge de cette expérience, il serait judicieux que le législateur encadre davantage ces contrats, trop obscures et au vouloir de ces assurances privées (earn money)